«Adriana Ioset, dans sa resplendissante jeunesse pas si lointaine, au-delà de l’équateur, embrassait l’architecture, elle voulait être bâtisseuse (…). Premier élément que l’on retrouve dans son
œuvre, l’ancrage, la force des assises. Puis elle choisit de délaisser la géométrie spatiale pour s’horizontaliser dans les 2 dimensions, les amplitudes du champ, les ouvertures des profondeurs,
les envergures nappées des ciels (…). Elle sacrifie l’huile, fidèle coéquipière durant 30 ans, pour oser le geste de l’acryl, plus vif, associé à des collages, résines, métaux, sables, bois,
pâtes et colles».
Pierre-Bernard Despland